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Le Grand Chalet de Rossinière, une merveille architecturale

Le Grand Chalet de Rossinière est également connu sous le nom de "Grand Chalet Balthus", du nom de son dernier propriétaire.
 
Ce chalet surdimensionné du 18
e siècle se situe sur la commune vaudoise de Rossinière.


Construit entre 1752 et 1756 par David Henchoz, greffier de justice en son temps, ce propriétaire terrien agrandit le patrimoine de sa famille en rachetant diverses propriétés paysannes de la région comprenant des forêts et grands pâturages.


Il commerce également le fromage qui nécessite des caves d’affinage suffisamment spacieuses pour centraliser et affiner les meules provenant des alpages de la région de l’Etivaz. Ce sont les fondations des caves en sous-sol qui vont déterminer les volumes du bâtiment qui sera édifié en dessus. À grande propriété, grande cave et donc grand bâtiment !


Nécessitant 750m3 de bois en grume à sa construction, soit plus de 200 épicéas et 950m2 de tavillons pour la couverture du toit, l’ensemble des 1000m3 de bois furent coupés dans les forêts du propriétaire. Pour comprendre la dimension de ce bâtiment, ce chalet compte notamment 113 fenêtres, 60 pièces, dont 40 chambres habitables, et mesure 20 mètres au faîte.


Transformé en hôtel en 1852, il prend le nom de « Grand Chalet » et reçoit une clientèle internationale et renommée.


Le peintre Balthus l’achète en 1977 et y vit jusqu’à sa mort en 2001. Aujourd’hui musée, ce bien culturel suisse d’importance nationale héberge encore nombre d’expositions et de manifestations. 

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À Bellegarde, seule commune alémanique du district de Gruyère située non loin du Jaun, un cimetière préserve une œuvre sans doute unique en Suisse, un alignement de tombes ornées de crucifix en bois d’arole sculptés. Jusque-là, rien de surprenant, me direz-vous ?  Sauf que chacune des croix supporte un petit toit aux bardeaux apparents, qui protège un bas-relief sculpté lui aussi, qui résume la vie du défunt sous forme d’un portrait, d’un métier, d’une scène de la vie montagnarde, ou encore d’un animal, ce qui donne aux croix une richesse artisanale stupéfiante, tout en soulignant que chaque disparu était unique et méritait une épitaphe gravée à l’avenant. La coutume commença en 1948, quand Walter Cottier, un menuisier artiste habitant les lieux, décida d’orner ainsi la tombe de son grand-père, car la pauvreté de leur famille ne le leur permettait pas d’acheter une pierre tombale. Impressionnés par la beauté du monument sculpté, d’autres villageois lui passèrent commande pour honorer la vie de leurs défunts, une tradition qui perdure encore de nos jours, car un habitant du Village, lui aussi menuisier et sculpteur, a repris le flambeau des Crucifix aux bas-reliefs sculptés…
par Yannic Barraud 09 août, 2022
On pourrait se le demander à voir la profusion de recettes régionales qui l’incorporent : Bricelet de la Bénichon et autres flutes au cumin, soupe Gruérienne au cumin, plat du Vully au cumin, tout laisse à penser qu’il s’agit d’une espèce indigène, mais il n’en est rien ! Le cumin est originaire des lointaines terres d’orient, et s’il est connu depuis l’antiquité en Europe, son prix est toujours resté élevé jusqu’à la banalisation des transports de marchandises au début du 20e siècle ; alors, riches les Fribourgeois ? Certes, la graine est très odorante, et une petite quantité suffit à parfumer un plat, mais l’explication pourrait être plus prosaïque : le cumin possède une plante cousine, qui pousse très bien sous nos latitudes, le Carvi, dont les graines lui ressemblent comme deux gouttes d’eau !  Jusqu’à la saveur, qui rappelle effectivement celle du cumin, même si ce dernier est beaucoup plus puissant, plus chaud en bouche. Alors s’il est probable qu’actuellement les recettes fribourgeoises au cumin soient réalisées avec la vraie épice, gageons que pendant longtemps, cela n’a pas toujours été le cas !
par Yannic Barraud 27 juil., 2022
Sommet des Préalpes fribourgeoises, La Berra culmine à 1719 mètres d’altitude et surplombe le Lac de la Gruyère à l’ouest et le Val-de-Charmey à l’est. Utilisé depuis les années 1900 comme point de repère topographique par la confédération, un point de triangulation y est installé. Station de sports d’hiver accessible par les remontées mécaniques de La Berra situées à moins de 30 minutes de Fribourg, la station est particulièrement rapide d’accès. Également accessible en été pour la randonnée ou le VTT, avec un parcours reconnu dans la région, ce site est particulièrement prisé par les locaux à toutes les saisons. La vue depuis son sommet, à 360°, permet d’observer le plateau en direction de Bulle et du Mont Gibloux jusqu’à la chaîne du Jura ainsi que le Lac Léman et toute la chaîne des Préalpes. On peut notamment y observer le Mont Blanc ainsi que l’Eiger !
par Yannic Barraud 23 juil., 2022
Probablement le plat aux origines les plus lointaines que vous trouverez à Gruyères ; plus anciennes encore que le pain et le fromage, qui eux sont postérieurs à la découverte de l’agriculture et de l’élevage. En effet, sécher de la viande fut probablement l’un des premiers actes de conservation pratiqués par nos ancêtres, chasseurs-cueilleurs itinérants, et cet acte est parvenu jusqu’à nous ! Bien sûr, la viande séchée n’est pas un plat typiquement Gruérien, mais elle figure en bonne place dans quasi tous les restaurants de Suisse, mais pas seulement ! Dans une grande partie du monde, on consomme encore de la viande de cette façon : même si la recette change entre le pemmican amérindien, le biltong sud-africain, la carne seca Brésilienne et notre excellente viande des grisons nationale, les bases sont souvent les mêmes, les tours de main aussi… Soleil, vent, sel, fumée, épices, tels sont les méthodes principales, venues de la nuit des temps, qui ravissent encore aujourd’hui nos papilles de gastronomes avertis...  Pas mal pour une des plus vieilles recettes de survie alimentaire connues !
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